mardi 1 mars 2016

ELLIOTT SHARP - Figure ground

Retour de la section Film Music après 7 ans d'absence, que le temps passe vite. Je reprend le cours de la section en rapport avec la dernière chronique en date, le second disque d'Elliott Sharp "suspension of disbelief" sortis en 2001. Mais un précédent volume avait vu le jour en 1997, certainement l'une des premières incursions de Sharp au sein du label de son pote Zorn. Hélas, en comparaison, "Figure ground" ne fait franchement pas le poids avec son successeur. Couvrant les bandes sons de quatre films différents, la tranche Tzadik nous apprend que le musique présente est aussi excentrique que son compositeur. Mais excentrique est un bien grand mot dans ce cas de figure précis. Mash up vulgaire, ce disque représente une certaine quintessence de tout ce qu'on peut détester dans la musique expérimentale : du bidouillage sans queue ni tête, une trame directrice inexistante, des sonorités parfois intéressantes, mais aussi souvent horripilantes. Une vingtaine de plages sont présentes, certaines parfois assez courte, ou on aperçoit autant de tricotage d'instruments en solo, voir des digressions électroniques pénible. La dernière piste de "Figure ground" qui s'intitule "The salt mines" (couvrant un documentaire traitant de trois prostituées travestis latino et junkies qui vivent dans des camions désaffectés prés des entrepôts de NY ou réside le stockage de sel pour couvrir les rues enneigées lors de l'hiver) relève un peu le niveau sur sept minutes. Mais l'ensemble reste trop faiblard pour en faire un bon disque, tandis que cette section de Tzadik recèle de perles à découvrir...

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