vendredi 13 novembre 2015

JOHN ZORN - Dreamachines

La Dreamachine (originellement Dream Machine, c'est-à-dire Machine à Rêves en anglais) est un cylindre rotatif pourvu de fentes et d'une ampoule en son centre. La rotation du cylindre fait que la lumière émise par l'ampoule traverse les fentes à une fréquence particulière ayant la propriété de plonger le cerveau dans un état de détente et de procurer des visions à l'utilisateur, lorsque celui-ci regarde la Dreamachine les yeux fermés, à travers ses paupières. Œuvre de l'artiste Brion Gysin et du scientifique Ian Sommerville. C'est une expérience que Brion Gysin vécut en 1958 qui l'amena à concevoir la Dreamachine. En 1960, Brion Gysin parle à son ami Ian Sommerville de la possibilité de reproduire le phénomène qui l'a conduit à avoir ces visions. Le 15 février 1960, Ian Sommerville lui répond et lui dit avoir confectionné une simple machine à impulsions lumineuses avec un cylindre de papier perforé et une plaque tournante de 78 tours par minute. Ils expérimentèrent plusieurs découpes pour la machine, que Gysin nomma alors Dreamachine. Dans sa forme originelle, une Dreamachine est constituée d'un cylindre présentant des fentes sur ses côtés. Le cylindre est placé sur un phonographe qui tourne à 78 ou 45 tours par minute. Une ampoule est suspendue à l'intérieur du cylindre dont la vitesse de rotation et le nombre de fentes font que la lumière émise traverse les fentes à une fréquence constante située entre 8 et 13 impulsions par seconde. Cette plage de fréquences correspond à celle des ondes alpha normalement présentes dans le cerveau lors de la relaxation.

L'influence majeure de ce chapitre de Zorn de 2013 est assez facile à capter donc (ajouté à toujours l'influence récurrente de William Burrough, "Interzone", etc...). Power quatuor pour le disque, Medeski au piano, Trevor Dunn à la basse, Kenny Wollesen au vibraphone, et Joey Baron, tous le monde en super roue-libre. Technique et folie se télescope sur un disque pas franchement reposant, mais dont on perçoit de manière récurrente le coté "tournoyant" (comprend qui voudra...). Assez sympathique, ce disque exigeant à la mérite de nous montrer le grand talent de John Zorn en tant que compositeur, de par la complexité des plages ici interprétés avec une folie maitrisé. Artwork chiadé qui doit couté certainement cher à produire...

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