dimanche 2 mars 2014

JACQUES DEMIERRE - Breaking stone

Nouveau venus dans le roster Tzadik, Jacques Demierre nous renvois assez facilement dans le giron de Sylvie Courvoisier dans la catégorie assez réduite des pianistes d'origine suisse officiant dans la musique expérimentale. C'est après un concert de "Champion" Jack Dupree, pianiste mythique de blues de la nouvelle Orleans, fasciné par l'aura du musicien, qu'il décide de se lancer dans l'apprentissage à seulement une dizaine d'années. Fort d'une discographie conséquente et de nombreuses collaborations au fils des années, "Breaking stone" voit le jour en cette fin d'année 2013 sur la composer serie de Tzadik. Une pièce pour piano modifié démarre le disque, avec des sonorités modifiées grâce à une pédale, 9 minutes intéressantes, qui nous montre la dextérité du musicien. La seconde pièce "Sumpatheia"est ma préféré : 10 minutes d'une forme d'improvisation entre un guitariste jouant des notes muettes à la manière de Derek Bailey, et d'une violoniste en interaction avec ce dernier. Duo minimaliste, intrigant et inquiétant, mais dans la grande tradition Tzadik. La dernière pièce éponyme de 40 minutes, je ne l'ai malheureusement pas comprise. L'interaction entre le langage et le piano, oui, pourquoi pas dans l'absolu. Jacques Demierre diffuse sa voix dans le corps du piano pour avoir une interaction entre les deux. Mais le résultat s'avère décevant à mes yeux, ou piano quasi improvisé à l'écoute se mêle à des quasi-onomatopées pas vraiment super bien sentis. Sur une telle longueur, "breaking stone" indispose vite, trop vite, et ne suscite pas un particulier grand engouement. Dommage...

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